Je brille de mille feux d'après mon horoscope, elle me dit que je m’écrase, alors que moi je me sens absolument vide, avenir incertain, recherche permanente de la personne qui n’attire pas pour rejeter, bien sur ils ne le voient pas, cette entité dont je te parlais, mes chers et tendres, tous autour, mon unique protection contre tout, c’est vrai que mon sourire et mon enthousiasme pour une autre soirée alcoolisé, ou pour l’alcool tout court, fait illusion. J’ai revue mon lycée, j’ai finalement commencé le roman de Sarah « Dans le café de la jeunesse perdue », dedans un petit bout de papier avec un père noël signalé « joyeux noël Mélissa de la part d’Aeren », dès que je le regarde, je la vois marcher dans une rue sombre proche d’une prison, toujours cette soudaine envie de pleurer. Elle me manque horriblement, pas de nouvelles depuis 3 semaines, je lui parlais beaucoup, je lui aurai parlé de toi, sûrement, elle m’aurait donné un conseil très entreprenant, j’aurai dit « d’accord » machinalement, mais je n’aurai rien fait, j’en suis incapable. Bref, donc ce livre, je ne l’ai pas lu, parce que en le lisant maintenant sa me rapproché d’elle, alors j’ai attendue, comme un petit plaisir que je me réservai pour plus tard, elle me disait que plus longtemps était l’absence, meilleure était les retrouvailles, alors j’attend de la revoir. Tout sa pour te dire, mon unique lectrice, que ce livre me raconte Paris, avec une intrigue autour d’une fille au surnom que j’aime beaucoup « Louki », alors ne t’étonne pas si un jour je t’appel comme sa. Je t’ai mentie aussi un peu, et a moi-même beaucoup, je suis toujours contre les murs blancs a regarder les filles passés, et en ouvrant trop ma chemise pour que les étrangers voient bien mon peu de poitrine, il m’arrive de jouer a l’homme sensible parfois, peut être celui que j’ai toujours voulu, alors je me le suis crée, mais sa ne dure pas, est ce que c’est sa qui plaît aux filles hétéros ? Durant mon cours de littérature, je fixais le sol, en imaginant une de mes anciennes profs faire un malaise et tombée dans mes bras, qu’est ce que sa aurait donné cette proximité des corps, je crois qu’il y a des choses qui doivent rester de l’ordre du fantasme, bon tu me comprend, quand je dis fantasme il n’y a pas (toujours) toute cette dimension sexuel. Quand j’ai appris que le rouge était au XIX ème siècle la couleur des ambitieux, que la bourgeoisie n’osait pas la porté, j’ai pensé a toi, j’ai songé a t’écrire et j’ai renoncé, je me suis dis qu’il fallait peut être me restreindre un peu, qu’au fond sa n’avait pas vraiment de sens, et me voila toujours posté devant mon écran, a écrire a personne, mais en faite uniquement pour toi. J’ai hâte de te revoir, nous n’aviserons pas, je sais comment tout va se dérouler, je te retrouverai ou tu veux avec mon énorme sac en cuir, qui annonce un départ de trois semaines d’après Mickael, de trois jours selon moi, je serai d’abord silencieuse, n’arrivant pas a croire que tout ce que j’écris, tu le lie, et que en plus tu es face a moi, moi qui pensait écrire pour word, comme toujours, alors je ne dirai rien. Au bout d’un moment, pendant que tu me parleras, j’aurai réfléchie a un début de phrases depuis bientôt une heure, je te dirai tout, remplie d’excuse, de confusions, je paraîtrai un peu amusée de la situation, puis émue alors mes yeux rouges te regarderont, on partira. Plus tard, tout sera rétablie, tu t’ajouteras simplement a tout ce que j’ai pu rêver, ensuite je serai profondément bien durant les quelques heures qui suivront, en rentrant je me dirai que tout est comme il le faut, la répétition ultime.
Tu te demandes tout le temps si elle se rend sur cette page chaque soirs, chaque connexions du moins, et qu’elle regarde si tu as écris quelque chose, parce qu’elle sait que tu n’écris que pour elle, ce n’est pas le visiteur inconnu qui s’offusquera de ton manque de considération.
Elle est une vraie fille, elle fait partie de celle qui savent faire plusieurs choses a la fois, marcher droit, contrôler sa robe au vent, parler, rire, fumer en même temps, c'est ce qui me fascine totalement, je crois que parfois j'y arrive aussi, combiner deux voir trois actions a la fois sans avoir l'air complètement idiote, seulement personne ne relève ce petit miracle, accomplissement du comble de ma féminité.
Nous attendions sur trois marches mises en pleine rue, un inconnu nous distribue une affiche, ramassé dans les poubelles, qui nous informe qu'une soirée du genre dangereuse a lieu dans un lieu X a 20H, nous restons dubitatives, il a du prendre trop de "neige", nous n'irons pas, nous n'avons pas le temps, je devrai toujours partir a heures fixes.
Vous vous dites des milliers de fois de ne pas lui écrire, et vous ne faites que cela, toutes la journée, votre cerveau est une machine à écrire, vous ne laissez même plus le temps a l’évènement de se produire, que déjà vous réfléchissez a comment lui raconter, vous êtes absolument prisonnière des filles qui vous entourent.
Elles sont tout ce qui me constituent, ma mère, mes amies, elles sont ce qui fonde et ce qui détruit, ce que j'aime profondément et ce que je ne peux plus supporter, avec tout cela il y a t-il vraiment de la place pour une autre fille ? Elles ne seront pas d'accord, je crois, je n'appartient qu'a du vide. Elles me disent "rassure toi, tu n'as que 17 ans".