Hallelujah

Il y avait tout mes amis (ou presque), on rigolait tous très fort, tout allait bien, même si elle avait ce regard triste, même si Elsa me répété que j'avais un comportement plutôt masculin, lâche etc, même quand il m'a pris la main pour m'emmener dans la cabane isolé, on aura une fenêtre, ou il fumera, il sera beau le matin, les cheveux ébouriffés, on a déjà tout prévu, et il a juste répondu "oui", a cette foutue question, d'un foutue test, moi aussi, on le sait très bien, c'est inévitable, ce sera cet homme qui me tuera. Il m'explique, un homme, une femme, qui vivent ensemble, on ne peut rien y faire Mélissa. Je comprend maintenant la jalousie que tu ressens, quand il me parle de n'importe qui, je lui dis que non, pas elle, pas une autre, personne, c'est tellement insensé, mais sa me ronge déjà. En rentrant, j'ai traversé toute la ville en vélo, j'avais envie de pleurer, et c'était beau, avec le vent qui s'engouffrait dans ma robe que je maintenais difficilement d'une main, et mes lunettes qui cachaient mes yeux, devenus très rouge et gonflés, elle a décidé de ne pas lire ma lettre, il m'a dit que rien n'était grave, j'ai roulé vite, et je pensais un peu a toi, qui écrit que tout pouvait être simple, seulement les rapports humains je n'y comprends rien, ou est la frontière, entre amis et amants ? Je voulais t'écrire une lettre, mais je sais que sa te rends un peu triste de me lire, je devrai arrêter je me le dis toujours, pourtant je voulais rentrés vite chez moi, et écrire, comme si je n'écrivais a personne, il n'y aura que toi qui lira, je sais qu'elle lira aussi, de peur, pour savoir ce que je pense, tout se résume en une phrase, écrite dans cette lettre, alors lis la, si ce n'est pas déjà fait. J'aimerai bien en deux mois de vacances t'avoir deux jours rien que pour moi, tu crois que sa serait possible ? Parfois j'ai aussi l'impression que je ne te reverrai jamais, a me demander si j'ai vraiment passés ces heures avec toi, ce chapelet donné d'une main tremblante a une autre, je ne sais pas, alors réponds moi oui. Je vais réviser maintenant, phèdre d'un côté, une bière de l'autre, j'espère que tu t'en sors, a bientôt mon Inès.

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